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Bientôt une crèche et des logements sociaux?

L’occupation du 36, rue Roquelaine est terminée. Malgré la loi DALO qui imposait à la Préfecture de reloger les familles, rien n’avait été prévu, à part un mois d’hôtel. C’est donc le DAL (Droit Au Logement) qui a du trouver des solutions plus ou moins précaires et a remis les clés à la Préfecture.

La Mairie a donc maintenant le champs libre pour mettre en oeuvre ce qu’elle nous avait promis : une crèche et des logements sociaux.

Notre demande

Depuis des années, l’Association du quartier Chalets-Roquelaine et ses habitants demandent la construction d’une crèche publique ; il n’y en a pas dans tout ce que la Mairie appelle le quartier 1.3 : notre quartier, auquel il faut ajouter Bayard, Belfort, St Aubin, Dupuy, François Verdier, c’est-à-dire dans le rectangle qui va de l’avenue Honoré Serres au monument aux morts.

Il y a également peu de logements sociaux (seulement 2 % aux Chalets) et les familles qui s’agrandissent sont souvent obligées de quitter le quartier qu’elles apprécient, en raison des loyers ou des coûts d’achat trop élevés. Aussi, depuis plusieurs années, notre association repère des locaux susceptibles d’héberger à la fois une crèche – que vous souhaitons publique – et des logements sociaux. Nous avons donc signalé à la Mairie le départ de la perception du 36, rue Roquelaine afin qu’elle puisse racheter le terrain et le bâtiment pour la mise en oeuvre du projet.

La réponse de la Mairie

Dans son courrier du 23 décembre 2020 (voir Gazette n°105), M. Moudenc, Maire de Toulouse, nous offrait un beau cadeau de Noël. Il nous informait qu’il souhaitait répondre à notre demande et réaliser ce projet : une crèche et une quinzaine de logements en accession sociale. Il nous assurait aussi avoir demandé au Préfet la cession de ce terrain pour le mettre en oeuvre.

Mais le projet ayant traîné et le bâtiment étant resté vide de nombreux mois, des familles de sans-abri se sont installées dans le bâtiment, retardant le projet. Décisions d’expulsion, recours, annulations, délais accordés par le tribunal… Trois ans se sont écoulés depuis le courrier du Maire. Il faut dire qu’à chaque examen des décisions d’expulsion, les magistrats ont pu constater que l’Etat ne respectait pas la loi DALO en ne proposant pas de solution de relogement aux familles… 

Demande de rendez-vous au Maire

Aujourd’hui, aucun obstacle ne s’oppose à la réalisation du projet. Nous avons demandé un entretien au Maire afin qu’il puisse nous donner davantage d’informations sur son état d’avancement et sur les options prévues : crèche publique ou privée, typologie des logements (nombre de pièces) et règles d’attribution. Nous vous tiendrons au courant.