Depuis peu, l’État prône le développement des RER dans les grandes métropoles comme outil important de développement des transports en commun, pour pallier les embouteillages qui asphyxient ces métropoles avec les pollutions qui les accompagnent. Il met sur la table 800 millions d’euros pour contribuer aux projets des métropoles. Si les agglomérations de Bordeaux et de Strasbourg ont des projets prêts, celle de Toulouse n’a aucun projet et risque fort de passer à côté de ces financements, sinon quelques broutilles pour financer de nouvelles études.
La Métropole, Tisseo et la Région, focalisés sur leurs projets de ligne C du Métro et de ligne TGV Bordeaux-Toulouse, ont mis beaucoup de temps à s’emparer du projet de développement d’un RER de l’agglomération toulousaine. S’ils affirment leur accord de principe, ils ne se sont pas encore entendus sur un véritable projet. L’absence d’une autorité unique, enjeu de pouvoir, en charge de tous les transports sur l’agglomération, pèse lourdement dans cette situation.
S’il n’est pas la panacée, le RER toulousain pourrait apporter des solutions efficaces à une partie des automobilistes de l’agglomération, englués quotidiennement dans les embouteillages.
Les projections pour 2030 montrent que les embouteillages seront pires que maintenant, même avec l’ouverture de la ligne C du métro, si rien n’est entrepris.
Dans la convention TER signée en 2023, aucune véritable amélioration n’est prévue avant 2032, si ce n’est de nouvelles études. A ce propos, pourquoi les résultats des études déjà réalisées sur ce projet n’ont jamais été rendues publiques ?
L’Association Rallumons l’Étoile mène la bataille pour le RER toulousain. Forte de ses 800 adhérents individuels, de 30 communes adhérentes (mais pas Toulouse…), de très grandes mais aussi de petites entreprises, elle compte également le MEDEF ou la CGPME parmi ses adhérents. Rallumons l’Étoile propose d’adopter pour 2024-2029 une première phase avec un RER cadencé à la demi-heure de 5 h du matin à minuit par étapes d’ici à 2029. Puis pour 2029-2040, d’étudier et de discuter sereinement différents scénarios pour un RER au quart d’heure.
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